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Après la manifestation Jour de Colère du dimanche 26 janvier, je suis resté place Vauban avec des amis pour discuter quelques minutes, puis, voyant que les CRS lançaient des gaz lacrymogènes un peu plus loin, nous avons décidé de partir. Malheureusement, toute la place était
bouclée même pas vingt minutes après la fin de la manifestation. Nous avons donc
attendu, tandis que des nuages de gaz lacrymogènes arrivaient sur nous. Les
CRS ont resserré le cordon autour de nous (nous étions environ 300), puis
nous ont chargé sans raisons ni sommations, nous poussant vers une ligne de
policiers en civil qui nous attendaient la matraque au poing.

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Ils nous ont regroupés, nous ont fait monter dans le panier à salade et
nous ont conduits au commissariat [ndlr: rue de l’Évangile, Paris, 18e] sans
nous dire pourquoi nous étions retenus ni si nous étions en garde à vue. Une
fois au commissariat, les policiers nous ont tous entassés dans une cour
extérieure entourée de barbelés, dans le froid et sous la pluie, sans nourriture, sans eau,
sans couverture, et sans nous dire ce qui allait se passer. Nous avons
attendu comme cela pendant cinq heures! Il y avait même des mineurs et des
personnes âgées, nous grelottions tous de froid.

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Ensuite nous avons été dispatchés dans plusieurs commissariats. J’ai
enfin pu donner ma version des faits qui était bien différente de la leur :
agression en bande organisée et armée des représentants des forces de
l’ordre.
    Je suis reste en cellule et j ai été libéré à 13 heures le lundi [27
janvier].

Pierre

admin

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